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MEN WHO HAVE NO FAITH IN THEIR HOMELAND ARE MEN OF SEVEN MONTHS
—José Martí
Martí wrote this phrase in April 1894, when independence still seemed distant and doubt corroded the souls of many. Some resigned themselves, others sought accommodation, and many claimed that Cuba was not ready to be free. In the face of this storm of cowardice and skepticism, Martí responded with a stark image: those who do not believe in their homeland are incomplete beings, not yet born. They lack maturity, greatness, and responsibility.
Martí knew that ideas are not sustained in the air, and freedom is not born from waiting. That is why he added, through both his words and example, that “doing is the best way of saying.” True faith is expressed in constant action, in silent and tenacious struggle, in work that does not yield. In this sense, perseverance is the purest form of faith in the homeland.
Every year, May 19 and 20 place us before a historic and moral contrast that defines Cuba. On May 19, 1895, José Martí fell in combat, a martyr of word and action, sacrificed for his people’s liberty. And on May 20, 1902, after years of struggle, the Republic of Cuba was formally proclaimed.
Perseverance as Loyalty to Duty
Martí did not die to be remembered. He died so that we would never renounce our ideals. And May 20 is not just a legal date: it is a promise yet to be fulfilled. Every Cuban generation has the duty to rescue that promise, not with empty speeches, but with firm actions.
“Freedom is very expensive, and one must either resign oneself to live without it or decide to pay its price.”
Every May 19, Cuba remembers with respect and sorrow the fall in combat of José Martí, the highest soul of Cuba’s independence epic. His death in Dos Ríos in 1895 was not the end of an ideal, but the final planting of a spirit: perseverance as a fundamental virtue of the Cuban people. Martí fell without seeing his homeland free, but his cause did not die with him. His example ignited a flame that has never been extinguished — a flame that has guided generations of Cubans in the fight not only for independence but also for freedom and democracy in the face of modern tyranny.
Martí: The Apostle of Constancy
José Martí was no circumstantial warrior. He was a thinker, a poet, and a strategist whose entire life was devoted to the patient, sacrificial, and visionary preparation of Cuban independence. From his early years in prison to his exile and tireless organizing abroad, Martí embodied perseverance as a method, an ethic, and a destiny.
His political project was not built through improvisation or messianism; it was built through years of speeches, letters, articles, the founding of patriotic clubs, endless tours of towns and cities — convincing, uniting, and sacrificing. Although many criticized him for not launching the war earlier, his perseverance was his moral victory: he knew true independence would only be possible if it was planted in every Cuban’s soul as an irreversible necessity.
A Collective Epic of Perseverance
Cuba’s struggle for independence is also the story of multiple failures, betrayals, divisions, and defeats. The Ten Years’ War did not achieve its goal. The Little War failed before it began. And still, the cause was never abandoned. Leaders like Carlos Manuel de Céspedes, Ignacio Agramonte, Antonio Maceo, and Máximo Gómez shared Martí’s fire: the perseverance that does not yield, that learns from each fall and rises wiser and more determined.
It was this libertarian obstinacy that made possible the eventual military and political victory in 1898, and the founding of the Republic in 1902. It was not the force of arms that won independence, but the moral strength of never giving up.
The New Struggle for Freedom: Against Castroism
Today, more than a century later, the Cuban people suffer another form of slavery — not colonial, but totalitarian. And against it, a new generation of Cubans — on the island and in exile — has taken up the banner of perseverance. The current political prisoners, harassed activists, independent journalists, unyielding mothers, and young people organizing in clandestine networks or abroad are continuing the path laid by Martí and the 19th-century patriots.
Castroism has remained in power not because it is invincible, but because it underestimated the persevering soul of the Cuban people — a soul that may be temporarily bent but never renounces or forgets. Every protest, every letter, every underground document, every voice rising from silence is proof that perseverance remains the bridge between failure and victory.
The Invisible Thread of Cuban History
From Martí’s fall in 1895 to today’s struggle for freedom, there is an invisible thread that connects every sacrifice, every prison, every act of resistance: the persevering DNA of the Cuban people. The DNA of those who refuse to live without rights. Of those who do not accept dictatorship as destiny. Of those who know that freedom may take time — but it always comes.
And it will come again. Because a people who do not forget their martyrs nor renounce their ideals is a people who have already triumphed in spirit.
Homeland, People and Freedom
The People of Cuba Resist and Will Triumph
Independent and Democratic Cuba (CID)
🇫🇷 FRANÇAIS
LES HOMMES QUI N’ONT PAS FOI EN LEUR PATRIE SONT DES HOMMES DE SEPT MOIS
—José Martí
Martí écrivit cette phrase en avril 1894, à un moment où l’indépendance semblait encore lointaine et où le doute rongeait l’âme de beaucoup. Certains se résignaient, d’autres recherchaient des compromis, et nombreux étaient ceux qui disaient que Cuba n’était pas prête à être libre. Face à cette tempête de lâcheté et de scepticisme, Martí répondit avec une image tranchante : celui qui n’a pas foi en sa patrie est un être incomplet, pas encore né. Il lui manque la maturité, la grandeur, la responsabilité.
Martí savait que les idées ne se soutiennent pas dans l’abstraction, et que la liberté ne naît pas de l’attente. C’est pourquoi il ajouta, par l’exemple et la parole, que « faire est la meilleure manière de dire ». La véritable foi se manifeste dans l’action constante, dans la lutte silencieuse et tenace, dans le travail qui ne faiblit pas. En ce sens, la persévérance est la forme la plus pure de foi envers la patrie.
Chaque année, les 19 et 20 mai nous placent face à un contraste historique et moral qui définit Cuba. Le 19 mai 1895, José Martí tombe au combat, martyr de la parole et de l’action, sacrifié pour la liberté de son peuple. Et le 20 mai 1902, après des années de lutte, la République de Cuba est officiellement proclamée.
La persévérance comme fidélité au devoir
Martí ne mourut pas pour être commémoré. Il mourut pour que nous ne renoncions jamais à nos idéaux. Et le 20 mai n’est pas seulement une date légale : c’est une promesse encore en suspens. Chaque génération cubaine a le devoir de reprendre cette promesse, non pas avec des discours creux, mais avec des actes fermes.
« La liberté coûte très cher, et il faut soit se résigner à vivre sans elle, soit décider de payer son prix. »
Chaque 19 mai, Cuba se souvient avec respect et douleur de la chute au combat de José Martí, l’âme la plus élevée de l’épopée indépendantiste cubaine. Sa mort à Dos Ríos en 1895 ne fut pas la fin d’un idéal, mais le semis définitif d’un esprit : la persévérance comme vertu essentielle du peuple cubain. Martí tomba sans voir sa patrie libre, mais sa cause ne mourut pas avec lui. Son exemple alluma une flamme qui ne s’est jamais éteinte — une flamme qui a guidé des générations de Cubains dans la lutte, non seulement pour l’indépendance, mais aussi pour la liberté et la démocratie face à la tyrannie contemporaine.
Martí : L’apôtre de la constance
José Martí ne fut pas un guerrier de circonstance. Il fut un penseur, un poète et un stratège dont toute la vie fut consacrée à la préparation patiente, sacrificielle et visionnaire de l’indépendance de Cuba. Depuis ses premières années en prison jusqu’à son exil et son inlassable travail d’organisation, Martí incarna la persévérance comme méthode, éthique et destinée.
Son projet politique ne fut pas bâti sur l’improvisation ni le messianisme, mais au prix d’années de discours, de lettres, d’articles, de fondations de clubs patriotiques, de tournées sans fin dans les villes et villages — convainquant, unissant, sacrifiant. Bien que beaucoup le critiquèrent pour ne pas avoir lancé la guerre plus tôt, sa persévérance fut sa victoire morale : il sut que l’indépendance véritable ne serait possible que si elle était semée dans l’âme de chaque Cubain comme une nécessité irréversible.
Une épopée collective de persévérance
L’histoire de l’indépendance de Cuba est aussi celle de nombreux échecs, trahisons, divisions et défaites. La guerre des Dix Ans n’atteignit pas son but. La Petite Guerre échoua avant même de commencer. Et pourtant, la cause ne fut jamais abandonnée. Des leaders comme Carlos Manuel de Céspedes, Ignacio Agramonte, Antonio Maceo et Máximo Gómez partagèrent avec Martí le même feu : la persévérance qui ne cède pas, qui apprend de chaque chute et se relève plus sage et plus déterminée.
C’est cette obstination libertaire qui permit finalement la victoire militaire et politique en 1898, et la fondation de la République en 1902. Ce ne fut pas la force des armes qui gagna l’indépendance, mais la force morale de ne jamais se rendre.
Le nouveau combat pour la liberté : contre le castrisme
Aujourd’hui, plus d’un siècle plus tard, le peuple cubain subit une autre forme d’esclavage — non plus coloniale, mais totalitaire. Et face à elle, une nouvelle génération de Cubains — sur l’île et en exil — a repris l’étendard de la persévérance. Les prisonniers politiques d’aujourd’hui, les activistes harcelés, les journalistes indépendants, les mères qui ne cèdent pas, les jeunes qui s’organisent dans des réseaux clandestins ou depuis l’exil poursuivent le chemin tracé par Martí et les patriotes du XIXe siècle.
Le castrisme est resté au pouvoir non parce qu’il est invincible, mais parce qu’il a sous-estimé l’âme persévérante du peuple cubain — une âme qui peut être temporairement courbée, mais qui ne renonce ni n’oublie. Chaque protestation, chaque lettre, chaque document clandestin, chaque voix qui s’élève dans le silence est une preuve que la persévérance reste le pont entre l’échec et la victoire.
Le fil invisible de l’histoire cubaine
De la chute de Martí en 1895 à la lutte actuelle pour la liberté, il existe un fil invisible qui relie chaque sacrifice, chaque prison, chaque acte de résistance : l’ADN persévérant du peuple cubain. Celui qui ne se résigne pas à vivre sans droits. Celui qui n’accepte pas la dictature comme destin. Celui qui sait que la liberté peut tarder, mais qu’elle finit toujours par arriver.
Et elle reviendra. Car un peuple qui n’oublie pas ses martyrs et ne renonce pas à ses idéaux est un peuple qui a déjà triomphé dans l’esprit.
Patrie, Peuple et Liberté
Le Peuple de Cuba Résiste et Vaincra
Cuba Indépendante et Démocratique (CID)
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